À la suite d’un premier épisode de 15 minutes d’Histoire – histoires, balade en Volvestre, portant sur la commune de Bois-de-la-Pierre (lien d’écoute direct), la municipalité, très active pour la défense et la valorisation de son territoire, a sollicité Gabriel Tamalet pour la réalisation d’une série d’émissions portant sur la commune. Son passé lointain, son patrimoine, son bocage à préserver, et ses mémoires.
Le travail engagé pour la commune du Bois-de-la-Pierre se propose ainsi comme une mise en voix, en sons et en images des richesses présentes et passées du territoire qui la constitue. En ce sens, ce travail global devrait permettre d’ouvrir une porte d’entrée, un champ d’interprétation, une re-découverte des lieux aux habitant.e.s de longue date ou nouve·aux·lles venu·e·s.
Répondre à la question : que signifie être du Bois-de-la-Pierre, quel horizon réel autant qu’imaginaire cette ville donne-t-elle à ses habitant·e·s ? Comment bat le coeur de cette ville ?
C’est donc un travail d’enquête au long cours qui prendra bientôt place ici, mené à partir d’entretiens, de recherches historiques dans les greniers des habitants férus d’histoire ou dans les archives officielles, accompagné d’une série de prises photographiques. Une aventure à suivre…
Édouard Glissant, Traité du Tout-Monde, NRF Gallimard.« Le Lieu. Il est incontournable, pour ce qu’on ne peut le remplacer, ni d’ailleurs en faire le tour.
Mais si vous désirez de profiter dans ce lieu qui vous a été donné, réfléchissez que désormais tous les lieux de monde se rencontrent, jusqu’aux espaces sidéraux.
Ne projetez plus dans l’ailleurs l’incontrôlable de votre lieu.Concevez l’étendue et son mystère si abordable. Ne partez pas de votre rive pour un voyage de découverte ou de conquête.
Laissez faire au voyage.
Ou plutôt, partez de l’ailleurs et remontez ici, où s’ouvrent votre maison et votre source.
Courez à l’imaginaire, autant qu’on circule par les moyens les plus rapides ou les plus confortables de locomotion. Plantez des espèces inconnues dans des terres dilatées, faites se rejoindre les montagnes.
Descendez dans les volcans et les misères, visibles et invisibles.
N’allez pas croire à votre unicité, ni que votre fable est la meilleure, ou plus haute votre parole.Alors tu en viendras à ceci, qui est de très forte connaissance : que le lieu s’agrandit de son centre irréductible, tout autant que de ses bordures incalculables. »